HIDALGO OU LA DICTATURE PARISIENNE SUR LA BANLIEUE

Madame Hidalgo, maire de Paris, a décrété ce dimanche 27 septembre Paris ville fermée aux voitures. On connaît l’argumentation, madame Hidalgo prend soin de notre santé, plus exactement de la santé des parisiens…. Rien de plus louable, sauf que madame Hidalgo crée avant tout des difficultés sur les banlieusards, qui eux supportent les embouteillages démesurés qu’ils soient automobilistes ou résidents.

L’espace français est organisé à partir de Paris. En tant que capitale de la France, Paris n’a jamais eu le statut commun des autres communes, au principe que la capitale appartient aux français. En décidant en 1977 de lui attribuer un maire, Valéry Giscard d’Estaing et la droite de l’époque ont confié la ville aux parisiens.

 Comme toutes les capitales, Paris s’est vidée de sa substance laborieuse. Aujourd’hui, ce qui domine à Paris, c’est un bloc grand et moyen bourgeois (dont les Bobos et beaucoup de riches étrangers font partie), et une population pauvre, assistée, majoritairement étrangère qui peuple prioritairement les logements sociaux. Les socialistes qui gèrent la ville depuis plus de trois mandats n’ont pas endigué la tendance. Le Paris populaire dont il se réclame est un leurre. La composition de la ville de Paris n’est pas représentative de la nation française.

 L’élection d’un maire à Paris a privatisé la capitale au profit de ceux qui y résident et au détriment des français. Il faut revenir au statut antérieur de la ville.

Les premières victimes vivent en banlieue. Aujourd’hui, ils ont vécu des embouteillages supplémentaires. Les bois de Boulogne et Vincennes, propriété de Paris, ont été interdits à la circulation. A cet endroit c’est directement les banlieusards des hauts de Seine et du Val de Marne qui ont été agressés.