LIBERTE D'EXPRESSION

Philippe Verdier, journaliste de la télévision publique vient d’être mis à pied par la chaine qui l’emploie au motif de contester la vérité officielle du réchauffement climatique. En effet, dans son livre « climat investigation », il donne la parole à ceux, qualifiés péjorativement de climato-sceptiques, qui pensent qu’il n’y a pas de réchauffement du climat ou que l’homme a peu d’influence sur celui-ci.

Compte tenu de l’employeur, il ne fait aucun doute que le chef de l’état et gouvernement sont coresponsables de cette décision.

Cette décision confirme une nouvelle fois ce que nous constations dans L‘HORREUR ETATIQUE : « la liberté a reculé et recule dans des proportions inquiétantes. Nous sommes, nous l’avons montré, dans une dictature administrative. Dictature soft mais dictature tout de même, c'est-à-dire un exercice du pouvoir qui se fait de façon brutale et impitoyable sur ceux sur lequel elle s’exerce, au nom d’une majorité circonstancielle et éphémère, construite le plus souvent à partir des sondages et imposée par le politiquement correct sans débat ».

Il est vrai que le contexte est particulièrement tendu. François Hollande fait de la lutte contre les modifications climatiques une de ses plus grandes causes. On ne sait s’il faut en rire ou en pleurer, notre président qui s’avère incapable de nous sauver, veut sauver la planète. C’est le thème de la conférence internationale qui va se tenir à Paris en décembre (la COP 21) dans lequel l’ineffable Nicolas Hulot tient un rôle majeur. Lorsqu’un journaliste demande à celui-ci ce qu’il pense des sanctions à l’endroit de Philippe Verdier, il répond « il a pris ses responsabilités » sous entendant que s’il s’est fait virer c’est de sa faute. Nicolas Hulot ajoute que tous les scientifiques admettent le réchauffement climatique et  seuls vingt trois hurluberlus remettent en cause cette vérité.

Galileo Galilei a remis en cause l’idée communément admise en son temps que le soleil tourne autour de la terre. Tous les officiels de l’époque, l’église en tête, l’ont mis au ban de la société. Berthold Brecht, le dramaturge socialo-communiste allemand, en a fait une pièce magnifique. Que dirait-il aujourd’hui ?